(Osti-One)
Patente le fond d’pension, alimente les lignes de haute tension
Mention honorable aux ressources renouvelables, signe les conventions
Si y’a un bénéfice, autrement c’est seulement les placements à risque
Le financement d’actifs sans incrémentalisme
Investissements immenses sèment les cycles du cataclysme
La circulation d’capital et séquences de notre catharsis
Les créanciers sont anti-créatifs, ta ligne de crédit créatine
Des titres adossés à des hypothèques, des briques d’une pyramide de Ponzi
Digne de Imothep, brûle la bibliothèque et puis alimente le feu des foules
Les populistes sont des enfants du temps exactement comme l’ancien dieu des foudres
C’est juste d’la poudre aux yeux
On joue la main qu’on peut sans jamais résoudre nos jeux
La dame de coeur, le neuf à cinq, pis tout s’écroule et puis on joue l’joker

(Slim Samba)
Demande-moi pas pourquoi le monde s’est assombri
Encore une fois les plus pauvres face aux plus nantis
Y’en a qui meurent, y’en a qui souffrent
connaître par coeur où se trouve le gouffre
Fini par terre en manque de souffle et puis tant pis
Ose nous parler d’égalité, tes valeurs sentent plutôt la vanité
Je rêve d’un monde où la justice et l’équité
Viendront vivifier toute l’humanité
De Pékin, NYC, Madrid et puis Paris
La police frappe et les matraques ça fait BAM BAM
Le gaz éclate sur le parterre ça rappelle Hong Kong
Douce, douce réalité, encore un fois le Slim vient décomplexer
Ramène l’amour, ramène l’essence, rapièce les coeurs, les innocences
Une fois de plus le Boucan Sound allume l’ampli viens donc par ici, viens donc par ici

(Phil Mespieds)
Oh no, gotta get up mais là c’est
Trop tôt, le lever du corps se fait en
Slow mo, tout semble gris l’autre bord du
Rideau, tout l’temps d’même, rien de

Nouveau, aller travailler pour le
Château de cartes qui s’en vient beaucoup
Trop haut, pour sa propre santé, c’est pas beau
Et là l’alarme sonne et résonne

(Grre)
Quand j’aurais 100 ans mes regrets certainement
Seront d’avoir perdu mon temps durant des années d’égarement
J’me dirai pas: ‘’ j’aurai tellement aimé acheter ces vêtements’’
C’est les gens, les sentiments qui compteront finalement
Les de cartes fidélités bâtissent les murs des résidences
Les publicistes dans leur château qui se donnent de l’importance
Ils prennent de l’opulence la fausse fashion monte la cadence
Les factures grimpent la mouvance d’acheter plus pour être tendance
Accorde bien trop d’importance, noie le bonheur dans l’indépendance
C'est mon temps contre un salaire quand j’y pense
alors j’organise ma vie comme des vacances